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22 mars 2012

Organisation de manifestations scientifiques

Les secteurs régulés sont plus ou moins ancrés dans le territoire, ce qui permet de revenir sur le rapport entre l'économie, le droit et la géograpie.

Les secteurs régulés traditionnellement, par exemple l’énergie ou les télécommunications, ont un ancrage territorial très fort, ce qui les a rendus à première vue dominés par les Etats même s’ils étaient développés par des entreprises, en raison du lien entre l’Etat et le territoire. En outre, les Etats ont avec l’espace aérien un rapport consubstantiel car le contrôle de l’air par l’Etat assure la sécurité de celui-ci et de la population ; pourtant, l’Etat vend aujourd’hui des fréquences à des opérateurs privés.

En outre, à la notion de territoire, le marché, qui est un espace défini par des activités et non plus nécessairement par un territoire, s’est superposé sur l’ensemble du droit économique, bouleversant notamment la notion et le rôle des frontières. Lorsqu’on observe les phénomènes en cours dans de nouveaux territoires, par exemple la zone euro, mais plus encore ce qui semble être des espaces sans territorialité, comme Internet, voire la finance, la géographie semble disparaître. Le dynamisme des opérateurs conduit par sa seule force à la constitution de nouvelles géographies qui ne doivent rien à la nature ni au pouvoir normatif des Etats, comme en matière d’infrastructure énergétique.

Or, jusqu’ici, il n’y a eu de régulation que dans un rapport à l’égard d’une géographie ou s’appuyant sur une géographie. Pourrait-on diagnostiquer la disparition de la géographie ou une transformation telle de celle-ci que les régulations elles-mêmes doivent se transformer radicalement ?

Le colloque a pour ambition de poser les questions, d'en formuler les aspects et de cerner les réponses qui sont abordées aux éventuelles nouveautés.

 

Ce colloque a été publié.

Consulter la fiche générale du colloque annuel de The Journal of Regulation.

 

22 mars 2012

Conférences

Les secteurs régulés traditionnellement, par exemple l’énergie ou les télécommunications, ont un ancrage territorial très fort, ce qui les a rendus à première vue dominés par les Etats même s’ils étaient développés par des entreprises, en raison du lien entre l’Etat et le territoire. En outre, les Etats ont avec l’espace aérien un rapport consubstantiel car le contrôle de l’air par l’Etat assure la sécurité de celui-ci et de la population ; pourtant, l’Etat vend aujourd’hui des fréquences à des opérateurs privés. En outre, à la notion de territoire, le marché, qui est un espace défini par des activités et non plus nécessairement par un territoire, s’est superposé sur l’ensemble du droit économique, bouleversant notamment la notion et le rôle des frontières. Lorsqu’on observe les phénomènes en cours dans de nouveaux territoires, par exemple la zone euro, mais plus encore ce qui semble être des espaces sans territorialité, comme Internet, voire la finance, la géographie semble disparaître. Le dynamisme des opérateurs conduit par sa seule force à la constitution de nouvelles géographies qui ne doivent rien à la nature ni au pouvoir normatif des Etats, comme en matière d’infrastructure énergétique. Or, jusqu’ici, il n’y a eu de régulation que dans un rapport à l’égard d’une géographie ou s’appuyant sur une géographie. Pourrait-on diagnostiquer la disparition de la géographie ou une transformation telle de celle-ci que les régulations elles-mêmes doivent se transformer radicalement ? C’est cette interrogation même qui est l’objet de ce colloque.

 

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9 février 2012

Publications

Références complètes : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Is there a compelling need for neutral action in regulated economic sectors ?, in Neutrality in systems of economic regulation, The Journal of Regulation, 2012, n°2, 1-2.0, p.8-22.

Lire l'article.

5 février 2012

Base Documentaire : Doctrine

Référence complète : LOMBARDI, Carlo, La protection de l'investisseur le marché financier, LGDJ et Scholtherss Éditions, Genève, 2012, 805 pages. 


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30 janvier 2012

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Regulation is difficult to understand because it constantly shifts between economics, law, and political science. That is why it would be a mistake to try to imprison it in any one of these disciplines, or to try to hierarchize their importance to regulation: these three dimensions are always present in regulation and must mutually take one another into account. (...)

30 janvier 2012

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30 janvier 2012

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The seventh issue of the Journal of Regulation is dedicated to the subject of the relationship between regulation and competition. Furthermore, it demonstrates the pertinence of the review’s scientific goal: it is indeed studied by contributions such as the articles by Marie-Anne Frison-Roche and Jean-Patrice de la Laurencie, and through various studies in different industries, such as technology, transportation, fiber optics, and auditing. (...)

30 janvier 2012

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The main theme of the eighth issue of The Journal of Regulation is that of Neutrality in systems of economic regulation in accordance with the conference that the Journal organized around this issue. This question is essential for a number of reasons: on one hand, companies sometimes demand that regulation be ‘neutral’ in the impact it has on their economic activities. On the other hand, States have other reasons for believing that regulation palliates market failure by using price-fixing to restore neutrality in certain sectors of the economy that are incapable of producing a fair market price. Still others believe that Regulation is not neutral because it intervenes against the neutrality of the market by imposing access to common goods, social policy concerns, etc.