Le Journal "Le Monde" a publié le 13 septembre 2012 un article d'Annie Ernaux, à propos du livre de Richard Millet "Eloge littéraire d'Anders Breivik". Elle affirme que "au prétexte d'examiner, sous le seul angle de leur angle de leur beauté littéraires les actes" de l'assasin, cet auteur ne veut pas d'une autre jugement que littéraire.
En cela, Annie Ernaux, et les dizaines d'écrivains ou "intellectuels" qui signent à la suite de son article, estiment que c'est "dédouaner facilement la responsabilité d'un écrivaint".
Si l'on juridicise davantage la perspective, on peut faire l'analogie avec le rapport entre le droit et l'historien. Celui-ci doit tout de même rendre des comptes. Même dans l'ordre de la littérature, Céline fût condamné.